Ma vision pour Québec Solidaire

Pour un parti de rupture, vivant et enraciné

Je me présente au co-porte-parolat masculin de Québec solidaire avec une conviction simple : notre parti a été fondé pour faire la politique autrement. Pas pour gérer le statu quo, mais pour le remettre en cause à la racine. Pour être un outil d’émancipation. Pour être un mouvement populaire, vivant, audacieux.

Aujourd’hui, Québec solidaire doit se reconnecter à sa mission fondatrice : incarner une gauche de rupture. Une gauche qui ne cherche pas à s’ajuster au système, mais à le transformer. Une gauche post-capitaliste, écoféministe, décoloniale, antiraciste et indépendantiste. Une gauche qui s’ancre dans les luttes, dans les quartiers, dans les mouvements sociaux et syndicaux.

Une gauche qui ose nommer le système

Nous ne vivons pas une simple succession de crises. Ce sont les conséquences d’un système : le capitalisme.

Un système qui détruit la planète, qui creuse les inégalités, qui épuise nos communautés.

Nous avons besoin d’un parti qui ne cherche pas à l’aménager, mais à en sortir, en construisant autre chose : une société du soin, du partage, de la dignité.

Redonner vie à notre démocratie interne

Notre démocratie interne mérite mieux.

Je propose une refondation démocratique : plus de temps pour débattre, des formations accessibles, des espaces où les membres peuvent vraiment influencer les décisions.

C’est en plaçant les militantes et militants au cœur du parti qu’on retrouvera un QS vivant, mobilisateur et crédible.

Une indépendance populaire, plurielle et décoloniale

Je suis pour une indépendance qui libère, pas qui exclut.

Une indépendance populaire, anticoloniale et inclusive, qui reconnaît les Premières Nations d’égal à égal et répare les silences du passé.

Un projet d’émancipation nationale fondé sur la démocratie, la justice sociale et la solidarité.

Un parti ancré dans les luttes

QS doit être présent dans les quartiers, sur les piquets, dans les rues.

Avec les syndicats, les féministes, les antiracistes, les groupes communautaires, les mouvements pour la justice globale, d’ici et d’ailleurs.

Un parti qui marche avec ses membres, qui organise, qui rassemble et qui ose espérer.

Une gauche de rupture, claire et rassembleuse

Je propose une gauche post-capitaliste, écoféministe, solidaire.

Une gauche qui ne se contente pas de gérer, mais qui transforme.

Une gauche capable de rallier les orphelin·es politiques, les jeunes, les travailleuses et tous ceux et celles qui ont soif de justice, d’émancipation et de démocratie.